La cabane du pêcheur.

Au Québec, les rivières transforment leur surface d’hiver en une carapace d’un blanc infranchissable. C’est alors qu’apparaissent les petites cabanes de bois, constructions singulières et mobiles, havres de paix du pêcheur solitaire.
Seul un trou de lumière fera le lien entre la vie du dessous et celle du dessus.
La cabane du pêcheur est aussi mémoire de la drave, métier récemment disparu, fructueux mais périlleux, productif mais nocif.
Les pitounes descendues des forêts avaient tout l’hiver pour diluer dans la rivière leur acidité délétère et devenir l’hiver suivant la cabane d’un pécheur attendant qu’un poisson solitaire ne passât devant le trou de lumière.

2015/cristal/béton/50/35/120cm

 

 

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